Les gènes gênent.

Les jumelles identiques, par Diane Aibus,1967.

Notre génétique (inné) et l'environnement dans nous vivons (acquis) sont les mamelles de notre être... posent les scientifiques. Qu'est-ce qui nous défini vraiment ? En effet comment garder l'estime de soi sans l'autre comme miroir ? Comment évoluerions nous sans la diversité, la différence... et sans liberté de choix ?

L'ermite des montagnes médite et communique avec les animaux, les plantes, peut-être même les pierres. La pensée seule nous définie, peu importe notre âge, nos conditions sociales, nos appartenances diverses et nos origines, seuls nos délires, nos fantasmes et autres cogito nous appartiennent vraiment, nous définissant alors, sans la souffrance d'être étiqueté, sans égal et sans prétention. Pour les médium, la pensée peut paraître diffuse car elle se matérialise, sous forme d'hallucinations pour les cartésiens, de signes pour les extralucides. A quel moment devenons nous psychologiquement différent ? Peut-on accepter les intuitions si elles nous poussent à juger rapidement notre prochain ? 

Par l'observation et l'analyse, nos gènes peuvent évoluer, muter. La radioactivité, la chaleur et autres mutagènes change notre ARN des cellules. Selon les croyants, la prière c'est-à-dire l'élévation de la pensée vers une force extérieure, peut changer notre vie. D'après les sciences physiques, une évolution physique ne perdure seulement si elle est bénéfique à son hôte à long terme et seule la sommes des agents extérieurs doit être pris en compte sur un objet. Peut-on alors influencer notre corps : quelle sont les limites d'une pensée, commune ou pas ? La programmation neuro-linguistique signerait-elle la fin des souffrances due à des maladies et le début d'un eugénisme mental ?

L'âme est la partie immortelle de l'individu, elle est donc intemporelle et in-palpable. Elle peut être un concept absurde et illogique, elle peut également donner à se remettre en question afin d'en tirer parti, fierté ou titre. Nous pouvons changer de lieu, de physique ou d'amis, notre personnalité, nos traits de caractères et nos croyances reviennent à nous, telle une vérité, malgré le travail accompli. L'entité qui nous caractérise serait-elle prédéfinie ? Peut-on parler des dessins sans engendrer des colères et de l'incompréhension ?