Dans ma tête, le matin, sans lèvres pour embrasser, seule comme une paysanne aux lentes figures, du lever jusqu'au coucher, je pense.
Je pense à toi, à elle, à eux aussi un peu, et je voyage, tu mattires chez toi par un long chemin vert, nous nous disons bonjour comme au premier jour
Puis je te fais rigoler et tu me suis dans ma cuisine, je danse un peu en laissant cuire les carottes pourt ma merveille.
Elle joue avec ses cube, elle ne fait pas dans la construction mais se livre par la déconstruction. Deux cubes se touchent, sa tapent comme nous l'avons fait hier. Elle me sourit.
Son rire est critallin et doux comme un souffle chaudà la fin de l'été, et je part à sa rencontre pour entrer dans son monde.
Elle m'accueille, bienveillante, avec une bouche quii va d'une oreille à l'autreet je sais qu'elle est satisfaite, elle m'amène loin de tout dans son oasis, où tout est bleu, et jaune, et rose. où tout est frais et reposant.
Je reviens avec toi et je pense au plat que je pourrais te préparer, un plat qui t'emmenerait loin de tout et près de moi.
Je découpe des oignons et je pleure, et ça me fait penser à toi, si loin, trop loin et pourtant si proche. J'allume la musique et j'entends ton bruit, ou plutôt mon bruit chez toi, je sais que quelque part à un certain moment, nous avons été ensemble comme ça.
Le sentier plein de ronce et de nuit revient à moi. Comment n'ai-je pas pu voir ce qui se passait. Il est là, le sentier, envelopant et piquant et m'aide à me sortir de mes chemins habituels pour essayer de te trouver vraiment.
Une sympathie m'enveloppe et tu me vois ici, alors tu te rapproche de nnous pour participer. Je baisse le feu et t'entourre de mes bras.
Je sais qu'un jour j'arriverai jusqu'à toi, que nous regarderons le chemin parcouru et que nous nous embrasserons enfin pour de vrai.
Ce ne sera pas la fin du voyage mais le début d'un autre, enfin ensemble. Notre projet deviendra futur et tu pourras enlasser de tes bras musclés ma merveille devenue notre.
Un autre chemin sans ronce cette fois nous prote loin de tout, nous sommes peut-être aux bermudes, ou sur la lune. Nous sommes là l'un pour l'autre et je veux te connaître vraiment : tu m'emmerveilles,c omme ma merveille.
Sur ce chemein là les ombres se dissipent. Je te promet, tu ne résistes pas et nous coulons l'un dans l'autre. Ici rien n'est austère, tout est passion.... Cette lumière rouge m'aveugle et l'espace d'un instant j'ai peur.
Et si ce n'était pas toi ? Et si je m'étais appuyé sue des mirages et approchés de toi sans être tout à fait là.Mais je sens un clin d'oeil et je te reconnait.
Des amis arrivent pour faire la fête avec nous. Je change la musique et nous dansons, sauf toi qui prépare le barbecue.
Tout à coup il pleut, nous rentrons chez toi, chez nous;... Je viendrai habiter chez toi si tu veux. Il me tarde de décorer notre chambre et de vois partir les ronces.
Quand ce soir là à la lueur d'un feu de bois tu m'ouvrieras ton coeur et me dira je t'aime je saurai que j'ai vécu là le plus beau des voyages.