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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 14:02

Dans ma tête, le matin, sans lèvres pour embrasser, seule comme une paysanne aux lentes figures, du lever jusqu'au coucher, je pense.

Je pense à toi, à elle, à eux aussi un peu, et je voyage, tu mattires chez toi par un long chemin vert, nous nous disons bonjour comme au premier jour

Puis je te fais rigoler et tu me suis dans ma cuisine, je danse un peu en laissant cuire les carottes pourt ma merveille.

Elle joue avec ses cube, elle ne fait pas dans la construction mais se livre par la déconstruction. Deux cubes se touchent, sa tapent comme nous l'avons fait hier. Elle me sourit.

Son rire est critallin et doux comme un souffle chaudà la fin de l'été, et je part à sa rencontre pour entrer dans son monde.

Elle m'accueille, bienveillante, avec une bouche quii va d'une oreille à l'autreet je sais qu'elle est satisfaite, elle m'amène loin de tout dans son oasis, où tout est bleu, et jaune, et rose. où tout est frais et reposant.

Je reviens avec toi et je pense au plat que je pourrais te préparer, un plat qui t'emmenerait loin de tout et près de moi.

Je découpe des oignons et je pleure, et ça me fait penser à toi, si loin, trop loin et pourtant si proche. J'allume la musique et j'entends ton bruit, ou plutôt mon bruit chez toi, je sais que quelque part à un certain moment, nous avons été ensemble comme ça.

Le sentier plein de ronce et de nuit revient à moi. Comment n'ai-je pas pu voir ce qui se passait. Il est là, le sentier, envelopant et piquant et m'aide à me sortir de mes chemins habituels pour essayer de te trouver vraiment.

Une sympathie m'enveloppe et tu me vois ici, alors tu te rapproche de nnous pour participer. Je baisse le feu et t'entourre de mes bras.

Je sais qu'un jour j'arriverai jusqu'à toi, que nous regarderons le chemin parcouru et que nous nous embrasserons enfin pour de vrai.

Ce ne sera pas la fin du voyage mais le début d'un autre, enfin ensemble. Notre projet deviendra futur et tu pourras enlasser de tes bras musclés ma merveille devenue notre.

Un autre chemin sans ronce cette fois nous prote loin de tout, nous sommes peut-être aux bermudes, ou sur la lune. Nous sommes là l'un pour l'autre et je veux te connaître vraiment : tu m'emmerveilles,c omme ma merveille.

Sur ce chemein là les ombres se dissipent. Je te promet, tu ne résistes pas et nous coulons l'un dans l'autre. Ici rien n'est austère, tout est passion.... Cette lumière rouge m'aveugle et l'espace d'un instant j'ai peur.

Et si ce n'était pas toi ? Et si je m'étais appuyé sue des mirages et approchés de toi sans être tout à fait là.Mais je sens un clin d'oeil et je te reconnait.

Des amis arrivent pour faire la fête avec nous. Je change la musique et nous dansons, sauf toi qui prépare le barbecue.

Tout à coup il pleut, nous rentrons chez toi, chez nous;... Je viendrai habiter chez toi si tu veux. Il me tarde de décorer notre chambre et de vois partir les ronces.

Quand ce soir là à la lueur d'un feu de bois tu m'ouvrieras ton coeur et me dira je t'aime je saurai que j'ai vécu là le plus beau des voyages.

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 18:40

Les contacts disgraphiés, lorsque la sculpture est scrupuleusement schématisée, structurent consciemment le pitch.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 21:48

Bonjour,

Toi qui cherche l'amour

J'vais t'étonner mais je suis poète

J'me prend pas la tête je suis honnête

J'ai un bébé j'suis pas mariée

J'cherche l'amour éternel fidèle et inconditionnel

Si tu veux aller au restaurant

Y a pas de problème propose moi maintenant

Si tu veux juste tirer un coup

Ben c'est pas à moi qu'il faut chercher des poux

 

Je veux juste de l'amitié

si le feeling n'est pas passé

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 21:43

 

 

 

Un chien quelconque

Pour voler une télé

Un soir pendant Monk

C'est dommage mais après

 

Les gens se vangent

Ils attaques là où ça démenge

Ils se rendent dans le rang

Et attrapent les malfaisant

 

C'est qu'une histoire

Pour dormir dans l'noir

Mais si t'y a un peu cru

 

C'est de l'aide bienvenue

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:30

DSCF0281.JPG

Doudou

 

               Mon doudou est multiple, du fait que j’arrive à désatomiser des objets depuis le plus jeune âge probablement. Il a su s’adapter. C’est un doudou charmant, aux couleurs des rêves de mon enfance : bleu pastel, vert d’eau et rose layette. Il me rappelle la maison de Barbie que je ne peux qu’imaginer maintenant tant mon détachement à la belle blonde fût précoce. Je pouvais toujours compter sur un des chouchou-dentelles que ma mère avait pris soin de coudre, prévenant ainsi le manque et matérialisant le confort et la douceur du foyer dans un carré de tissus entouré de dentelle en coton, à emporter partout. Le dernier en date fût la célèbre robe-chouchou-dentelle, un trapèze à manches bordé de cette broderie si spéciale. Calinours lui-même aurait pu être jaloux, tant sa grande taille l’empêchait de me suivre partout, mais il eut de nombreux frères dont un sur facebook, pour lui remonter le moral. Il avait du être rapiécé : ses yeux sont plus grand qu’à l’origine et son sourire a disparu, ce qui le rend un peu plus mystérieux ; chouchou-dentelle, lui, revenait neuf et différent, mais toujours identique à lui-même, et présent dans ma vie. Aujourd’hui encore j’en retrouve quelques fois dans un des innombrables cartons du 42, numéro de l’adresse des parents. Chouchou-dentelle a du se faire tout petit quand j’ai grandi et je repense à lui avec nostalgie comme personnage à part entière de ma tendre enfance : c’était le seul qui pouvait calmer ma colère de rater le générique de début de mon super pote Winnie l’ourson, qui écoutait les histoires fantastiques des Monsieurs et Madames, et qui me consolait quand je perdais quelque chose d’important pour moi… Il reste aussi un compagnon de cœur, témoin d’une vie en partie oubliée. Il sait me rappeler les détails enivrants de l’enfance.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 10:38

2013-05-24 00-16-33.772

Le gars qui m’avait suivie

               C’était un homme bon, mignon, amical, intéressant, indestructible ,hypocondriaque, insaisissable, attachant, gentil et gai.

 

 

 

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 17:27

Hash bébé4

Oralité

 

               Ce matin, je suis sortie malgré le mauvais temps dans mon quartier pour acheter de la litière pour mon chat. Presqu’arrivée au magasin, j’entends mon prénom dans le silence cotonneux des jours d’hivers. J’hésite à me retourner, doutant de mon ouïe. L’appel se réitère, plus fort, plus proche et plus précis. Je me tourne, regrettant un peu ne pas l’avoir fait plus tôt et me trouve nez à nez avec un petit gars essoufflé, que je pensais n’avoir jamais vu de ma vie et qui tente de m’enlacer amicalement. Je suis un peu penaude et recule bien que le bonhomme semble sûr de lui, et qu’il connaisse mon prénom. Je lui dis bonjour, le prie de m’excuser de ne pas le reconnaître. Il continue, souriant et surpris, m’expliquant qu’il me connait depuis gamine. Puis il fuit, apparemment absorbé et vivement accaparé par quelques  intéressantes actions à mener. J’ai repensé toute la journée à ce mec, essayant de savoir sinon qui il était, du moins comment il avait pu me reconnaître. Ce soir, en sortant de la MJC, l’homme en question, sans doute bien renseigné, m’attendait devant la porte. Nous bavardons un peu et il me dit que sa sœur me gardait vers mes 3 ans, en région parisienne quand il vivait avec elle et qu’il m’avait reconnu et suivi toute la journée. Je flippe, il me sourit. Je suis rassurée, il à l’air honnête et me donne sa carte, pour boire un café. Il avait une dizaine d’années de plus que moi et possède 1 ou 2 photo de moi. Il paraît gentil, il est marié. J’espère qu’il me racontera mon enfance plus tard si nous nous revoyons.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 15:17

M comme Moulis

 

 

aDSCF0077bis.jpg Moi, mijaurée milice mentant aux misérables méchants. Molosses Moldaves à mes mains montreuses, mésentente à Miami, mystères et malice… Mieux, mise en mouvement, misant ma mort, machiavélique mousse moribonde malgré mon mortuaire maire, ma mondanité, ma méthode, ma maternelle myriade mélangeant mondes : même miens misent en mesures, mécontente de mes mythes montés et de mes mésententes mélancoliques, mises hors murs moyennement magiquement, multipliant méfiance aux méfaits. Mœurs mauvaises, mielleux mirages, mésestimation de la myéline et des miraculeuses mitochondries… Mal méningées, méticuleusement mégères ou moins mirées et mises en manège, manipuleraient et matérialiseraient les mécréances mondaines. Misogynes ou mièvres, malhabiles meuvent, moulées, mûrir… Maman momie meugle mutantes merveilles, mule mangeant maïs mitrée mord malpropres malveillants. Motivée mouvante mais moins misérable mauvaise mute, muette, magnanime méfiante.  

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 08:43

DSCF0291.JPG

Inquiétude ménagère

 

Hier après midi, mon papa et moi nous somme rendus dans un centre commercial. Il s’agissait de l’Aldi de Borderouge, séparé par un parking et une route du Leader Price du même quartier. Aussitôt garés, je fis remarquer à mon cher père que la concurrence nous faisait de l’œil et que nous pouvions encore changer d’avis avec une imitation naïve et métaphorique du magasin d’en face jaloux. Il me répondit d’une voix exagérément  grave,  basse et autoritaire, et non sans humour, que nous avions dit que nous irions chez Aldi et que nous irions chez Aldi. J’appréciais l’adage récent, d’autant plus que la fois précédente, j’avais utilisé une bonne partie de mon budget courses dans de la nourriture trop rapidement périmée d’un autre Leader Price… Nous avons quadrillé la zone, avec chacun un caddie –rien à voir avec le golf, suivez svp- jusqu’à un objet particulier qui à retenu notre attention, moi déchiffrant le fonctionnement de la machine, et mon paternel, son prix. Le chaînon manquant de cette situation est mon frère cadet, qui nous avait déjà présenté cet outil comme formidable et vu dans une série Américaine. Après compréhension du système je fis la publicité à mon acolyte : l’aspi 3.0 sait monter et descendre des escaliers, repère la moindre poussière agît méthodiquement suivant les pièces et les programmes demandés et, en plus, revient se poser sur son socle pour se charger. L’homme conqui par ce petit trésors de technologie m’explique que si le prix l’avait d’abord effaré, c’était simplement qu’il s’était trompé d’une virgule… Je compris à sa mine satisfaite qu’il se demandait déjà comment le miracle des escaliers allaient se produire, et qu’il notait en lui-même de garder le ticket de caisse au cas où la machine ne tiendrait pas parole. Il vérifia donc mes dires rapidement en consultant l’emballage recouvert de schémas divers et de photos vendeuses. Je pris l’objet dans mon chariot moins rempli et nous passâmes à la caisse après avoir consciencieusement terminé le parcours méthodique des rayons. Le cadeau n’était pas trop cher et ça ferait sûrement une bonne surprise à enfant numéro 2, qui justement possédait des escaliers et une notion du ménage assez pragmatique. Aussitôt arrivés à la maison familiale, nous nous proposâmes de tester l’outil pour être sûrs qu’il fonctionne et qu’il ne soit pas une déception une fois la garantie passée. Nous le remettrions dans la boîte après le test, apaisés du suspens quant au miracle des « pattes en araignées intelligentes ». Il faillait voir ça, aucun doute là-dessus. Nous ouvrîmes délicatement le carton et en sortîmes la chose d’allure sympathique, compacte et design. Nous connectâmes le socle à un prise et après moult essais, parvenions à faire descendre et monter la machine qui ne semblait pas conçue pour faire le contraire : monter puis descendre. La base devait apparemment se trouver en haut, et ainsi la démonstration fonctionna. Des pattes articulées et des yeux rayonnants jaugèrent les marches et, en moins d’une minute, l’appareil se trouva au rez-de-chaussée, tourbillonnant sur lui-même avant d’attaquer une trajectoire serpentine adaptée. Nous décidâmes de le laisser finir tout seul, dans l’idée de le roder avant de le nettoyer puis de l’offrir. Mais cela ne se passa pas exactement comme prévu car à la vue du nouveau venu électro ménager, frigidaire se vexa. Ce n’était pas la première fois qu’il s’exprimait et, habituellement, il faisait son intéressant pendant le moment du repas avec un ronronnement sinon apaisant, du moins pas désagréable. Là, le réfrigérateur, qui n’était plus vraiment alors dernier cri, se mit en rogne et fît un boucan d’enfer avant de sortir plus d’insultes qu’il me paraissait possible de connaître. Le robot nettoyeur, pas lâche pour un sous, répondit automatiquement son flot de méchancetés en chinois, du moins nous l’avons supposé, au ton de sa voix  électronique. Les deux machines, d’habitude à usage pratique, se mirent soudain, conscients de leur nouveau problème : chacun se sentant légitime et dans son droit, à se battre à coups de glaçons interposés pour l’un, d’allers-retours vigoureux et cognants pour l’autre. Captivés et abasourdis par ce manège, probablement perpétuel, nous décidâmes que l’aspirateur en colère devait être ramené de force à la base mais il fallut le débrancher. Cela l’arrêta net, malgré sa batterie intégrée. Après délibération en famille, et encore sous le choc du phénomène, nous tranchâmes : nous serions présents : mère, père et enfants, pour prévenir tout nouvel accrochage et agression des machines lors de la rencontre du cadeau avec son nouvel univers. Encore aujourd’hui je fais des cauchemars, et me demande si je n’ai pas imaginé la scène car il n’y plus eu aucun problème de ce genre depuis, et le sujet n’est pas abordé. Malgré toute logique cartésienne, je garde ce souvenir en mémoire tel une vérité, et même si je dois douter de sa véracité, je me méfie des machines et essaye souvent de comprendre comment un tel affrontement a été possible.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 13:28

Diabolo

 

               Néant. Univers. Trous noirs et pollution ; Univers Alpha-Oméga et ses portes en étoiles vers d’autres Univers : reflets visibles depuis la Terre de Béta-Diablo, Béta-Bête et Spirit-Ohm. Planète bleue. Loi anti-extraterrestres, contournement. Europe : Europe, Asie, Afrique, toutes liées par l’absence de séparation maritime. Babylone, Irak. Les jardins ont fanés. Les Palestiniens et les Israéliens se battent sur le tombeau du Christ. Dieu va-t-il se réveiller avant l’explosion de cette planète, qui, sans erreur humaine, peut espérer vivre encore 1 milliard d’années ? Qui sauvera le monde dit post-contemporain ?

               J’ai connu des gens qui croyaient en Dieu. J’ai vécu suffisamment longtemps pour cela. Avant que l’on apprenne, que l’on comprenne, que la religion avait une fonction dans l’histoire de l’homme. Une fois que cette fonction est devenue inutile, elle a disparu. Sans laisser de traces autres que, de loin en loin, chez quelques ancêtres qui par un réflexe atavique, ont encore parfois, des questions vers Dieu. Que fais tu Dieu, réveille-toi ! Des pensées vite évaporées, inutiles, obsolètes. Néant. Négation. Yoga du rien. Zenitude ou zombie. Rien ne nous sauvera de nous même. J’ai même connu des optimistes. J’ai vécu assez pour cela aussi. Ils marchaient longuement sur les chemins et parlaient. Il est difficile de parler dans la guerre. Ils essayaient. Je crois qu’on les a tous tués au seul motif de leur prouver qu’ils avaient tort. La science des humains est complexe et sans limite, contrairement à la science tout court.

 

               J’en étais là de mes réflexions. Lasse je m’effondrais dans un fauteuil avec une migraine du tonnerre. Une promenade s’imposait. Prendre l’air, comme une urgence. Instinct de survie… Regards au loin… Ne pas se laisser distraire de l’énigme. Elle avait pris trop d’emprise et me faisait délirer. Dieu allait-il redescendre sur l’Univers comme le Messie. Quelques pas me ramenaient à mon lieu d’écriture. Tout enfin devenait limpide… Les dérives des humains allaient cesser quand leur ancestral Dieu, créé à partir d’une idée paranoïaque, prendrait enfin forme et prendrait possession de l’Univers. Il suffisait juste d’y penser ! Faire tomber les zombies, arroser les plantes et contacter le Dieu sur sa messagerie intergalactique en créant un nouveau réseau social : nom de code DIABOLO. Dieu éveillé stoppera les délires des humains et sauvera notre Univers…

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