Je suis de la génération des années 80; le bon goût est inné chez moi : les fringues j'ai-gardé-le-cintre, la coiffure au choix : gouffa max ou carré à la Uma Thurmann dans Pulp fiction, la musique qui commence avec peine faire boum-boum... Tout ça est dans mes gènes...
C'est dans les années 90 que je dois me renouveler, muer : avec le Minitel, l'augmentation du chômage, les slogans "écologiques" et l'interdiction des publicités mensongères. Ma vie, la vie, change.
Il s'agit d'une évolution : après le fameux "Il faut cultiver notre jardin" de Voltaire, il faut cultiver notre Réseau... de contacts.
Est-ce parce que que le sujet m'intéresse et que je développe des "antennes" à informations à propos de ces cercles de personnes?
Ou car c'est inévitable de nos jours de surveiller son image, quoique l'on fasse dans le vie, même "rien" (si c'est possible) ?
Ou encore parce que si nous n'utilisons pas nos capacités à communiquer (donner et recevoir des informations), nous ne sommes pas considérés comme des humains à part entière par une société qui place l'argent au dessus ou dessus de tout et de tous ?
Dans les années 2000, je passe la fin de mon adolescence et le début de ma vie d'adulte : mes études secondaires, à entendre que sans les autres nous n'existons pas, et que seul des bons-et-bien-choisis amis pourront nous faire évoluer favorablement dans un monde où chacun peine à regarder l'autre, sauf si son jardin paraît plus vert ! Nos pédagogues insistent lourdement sur le phénomène Pygmalion et sociétal. Pensez-vous que nos aïeuls et les gens qui meurent de faim ont (eu) ce luxe : se soucier de son réseau comme on on nourrit Bubulle, son poisson rouge ? Et pourquoi pas rester soi-même, s'écouter et se laisser choisir... sans arrières pensée ?
Une double fortification d'amitiés (la mère de la vieille copine de l'amoureux veut une chatte isabelle et la colocataire de la vieille copine des Beaux-Art a une chatte qui à eu une portée, dont une à 3 couleurs)Me voilà donc sur la toile, prête à réseauter à tout venant... Merci de m'avoir lue, amis du Réseau-Internet.